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Publié le 11 Nov, 2024

Le mois de novembre vient de commencer, c'est un moment charnière pour le semis du blé, et cela coïncide généralement avec le moment où mon vieux tracteur (23 ans de bons et loyaux services) se met au chômage. 

Je me demandais quand il allait me lâcher, j’ai eu la réponse ce matin au milieu du champ. Car un tracteur ne tombe en panne que quand on s'en sert.

Le mécano est déjà dessus (ce qui me laissera juste le temps de semer le blé avant les prochaines pluies).

Un mal pour un bien, car j’ai du pain sur la planche, et je dois surtout préparer l’événement qui va animer les lettres des prochains jours…

Car novembre, c'est aussi le mois où on commence à célébrer une fête paysanne emblématique et populaire : 

Le tue-cochon.

Vous avez peut-être entendu parler de cette fête sous le nom de Cochonailles, Charcutailles, ou même Saint-Cochon. 
Mais dans le Sud-Ouest, on dit Tue-Cochon.

C’est le moment où on se retrouvait en famille avec voisins et amis pour tuer le cochon. Ce dernier qui avait été engraissé les 6 derniers mois atteignait facilement 200 kilos de purs muscles et de bon gras, et allait servir à préparer les vivres pour l’année entière. 

C’était la fête, l’opulence !


Les hommes saignaient le cochon, préparaient le boudin, salaient les jambons, mettaient les saucissons en boyaux. 
Les femmes découpaient et triaient les viandes, faisaient mijoter les rillettes et confectionnaient les divers pâtés.

On se retrouvait à table pour déguster les morceaux frais juste cuisinés, on faisait griller les carbonades (ce morceau de roi qui nous est revenu d'Espagne sous le nom de "secreto"), on goûtait le vin nouveau,... 

Chez nous, cette fête paysanne symbolise ce qu’on essaie de transmettre : convivialité, savoir-faire, transmission familiale, bon sens paysan.

De nos jours, le tue-cochon est devenu une opération marketing galvaudée par les grandes surfaces

Chez Leclerc, Carrefour ou Auchan vous trouverez des  "Semaines cochon" avec des charcuteries industrielles bourrées d'additifs cancérigènes, fabriquées à partir de porcs anglo-saxons élevés en batterie, entassés par milliers dans un univers carcéral.

Une véritable orgie culinaire, un moment de partage et de joie et surtout un héritage important dans l’histoire de la cuisine du cochon et des salaisons.

Deux choses qui me tiennent très à cœur comme vous vous en doutez.

De nos jours, un vrai tue-cochon est un luxe


Un luxe que peu de personnes ont la chance de vivre, déguster des produits incomparables préparés amoureusement.

Le tue-cochon est une référence culturelle importante car lorsque nous fabriquons nos pâtés et salaisons, nous avons certains principes :

- Un Porc Gascon pure race,

- Elevé dehors à gambader sur des parcours agroforestiers 

- Du sel naturel, des épices bio et aromates du jardin 

- Aucun produit nitrité, conservateur ou texturant.

C'est ce qui donne à chaque produit une saveur unique, de la puissance en bouche, de la rémanence ... comme un grand vin.

Et cette année, nous avons décidé de faire quelque chose que nous n'avons encore jamais fait : célébrer le tue-cochon directement avec vous, dans votre boîte mail.

Nous avons surnommé cela…

LE TUE-COCHON 
MAISON DULER !

Et voici comment cela va se dérouler :

Pendant 4 jours, je vais vous dévoiler chaque jour une offre différente à partir de nos produits phares autour du cochon : une offre unique qu’on ne présente jamais sur la boutique.

Chaque offre sera disponible seulement pendant 24 heures… Passé ce délai, elle sera remplacée par la prochaine offre limitée.

Ce qui veut dire que si une des offres vous parle, ne tardez pas trop !

Si c’est bon pour vous, je déclare donc l’ouverture officielle de ce Tue-Cochon Maison Duler lundi 11 novembre afin que tout le monde ait le temps de voir ce message et de se préparer pour ce qui arrive.

Je vous dis donc à lundi 10H.

En attendant lundi, voici un peu de lecture sur le Porc Gascon Maison Duler : 

LE LUXE DU COCHON

Merci d'avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

P.S. : Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

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Patrick Duler

cuisinier-paysan

Fondateur de la Maison Duler

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