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Publié le 24 Fév, 2025
Catégories : Lettres au Bon Goût

Le Salon de l'Agriculture débute aujourd'hui, le 22 février.

Hier, dans la lettre d'informations agricoles Plein Champ, je lisais un article de Louise Delaora sur le présent et le futur de l'agriculture française.

Le futur, ce sera une dichotomie entre deux agricultures opposées dans leur philosophie, leur fonctionnement et leur technologie.
 

Une agriculture tayloriste compétitive avec des "exploitations" agricoles

  • tournées vers le productivisme, 
  • de plus en plus grandes pour faire des économies d'échelle dans le contexte du marché globalisé,
  • avec de moins en moins d'acteurs,
  • et de plus en plus de machines.
     

C'est la grande usine agricole chargée de fournir l'industrie agroalimentaire mondialisée avec de la bouffe à bas prix pour les milliards d'humains qui se foutent de ce qu'ils mangent.

Des petites fermes en polyculture-élevage

  • modèles d'agriculture durable depuis des millénaires,
  • une agriculture meilleure pour les sols et la planète,
  • fermes tournées vers les circuits courts et les filières à haute valeur ajoutée,
  • mais bridées par la complexité administrative et les normes.

Depuis peu présenté comme vertueux, c'est le modèle que préconisait en 1924 Rudolf Steiner, "l'inventeur" de la biodynamie. 
C'était il y a 100 ans, il dénonçait déjà les méfaits de l'agriculture industrielle et de l'emploi des pesticides. 
Que dirait-il maintenant ?

Un présent pas très reluisant
 

Il y a de moins en moins d'élevage, et on est accusé de produire des gaz à effet de serre.

Avec ce système, la France qui était autosuffisante importe maintenant 25% de notre viande bovine et 30% de nos produits laitiers.

Ainsi, les écolos/végan détruisent la filière française d'élevage sur pâturages et on importe de la viande du Brésil au bilan carbone désastreux.

Pour les volailles, c'est encore plus grave : un poulet sur deux que vous mangez est importé.

Vous ne vous en rendez pas compte, ça passe dans vos plats cuisinés, les restaurants et les fastfood.
 

Dans deux ans, en 2027, la France ne produira peut-être pas assez de lait pour sa consommation.

Le salon de l'Agriculture 2025 ne changera rien, les politiques viendront tous y faire un tour et tout continuera comme avant.

Toujours plus d'industriel, toujours moins d'artisanal.

C'est uniquement nous, les consommateurs qui pouvons y changer quelque chose.

En devenant de plus en plus expert et de moins en moins naïf sur ce que nous mangeons et en étant plus exigeant dans nos choix.

Pour notre cuisine, nous avons tranché depuis longtemps. 

Nous sommes déterminés à continuer de vous faire profiter des bienfaits de la polyculture élevage gastronomique.

Nous serons les irréductibles, et on a pensé à un kit de survie pour subsister dans ce monde dominé par l'agriculture industrielle. 

Vous pourrez ainsi vous régaler sainement.
 

C'est un kit de survie à la fois matériel et immatériel. 

Bien sûr, il va vous permettre de mieux vous nourrir en toute circonstance mais en plus, il vous remontera le moral.

Il vous faut un " Kit de survie". 

Et il vous en faut même 4. Un pour chaque saison.
 

Dans quelques jours, je vous dévoile notre “Kit de Survie hiver" de la Maison Duler.

En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en commandant sur notre boutique en ligne

Merci d'avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

P.S. : Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

Rejoignez le cercle des lecteurs exigeants de ma Lettre au bon Goût d’un cuisinier-paysan en cliquant ici et ajoutez cette adresse patrick@saint-gery.com à vos contacts favoris.

P.S.1 : Cette lettre s’adresse aux gastronomes qui ont envie de s'engager dans la voie d’une gastronomie qui donne plus de plaisir et une meilleure santé. Si vous n'êtes pas  dans ce cas, ma prose risque de vous ennuyer.

C’est pourquoi j’ai mis deux liens de désinscription, tout en haut et tout en bas de cette lettre.

Vous voulez mieux comprendre la gastronomie, l’agriculture et leur impact sur votre santé ?

Rejoignez les lecteurs exigeants de notre "Lettre au Bon Goût"

Patrick Duler

cuisinier-paysan

Fondateur de la Maison Duler

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