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Les chevaux

Depuis de nombreuses années, les chevaux sont élevés toute l’année à l’extérieur et participent à l’entretien des bois. Camille, cavalière émérite depuis son tout jeune âge, s’en occupe quotidiennement et les monte très régulièrement.

Elle initie un nouveau projet équestre, plus ambitieux, alliant le bien-être du cavalier et le bien-être du cheval. Le but est de faire adhérer le cavalier à une philosophie par laquelle il pourra bénéficier d’une adhésion exceptionnelle de son cheval, sans gêne ni brusquerie.
Dans ce processus de connexion du couple cavalier-cheval, Camille souhaite intégrer également les morceaux de piano qu’elle compose, la musique étant un outil de concentration et de décontraction très efficace, chez l’homme comme chez l’équidé. 

Ce projet comporte, également, la construction de bâtiments pour le confort du cavalier par tous les temps (carrière, rond de longe, manège) et par l’élaboration de prairies enherbées et ombragées pour le confort du cheval. La technique de pâturage tournant dynamique (PTD) qui consiste en la circulation rapide des chevaux de pré en pré, leur permettant de toujours se nourrir d’herbe verte et tendre toute l’année, nous vient de Nouvelle Zélande. 

Les agneaux

En 2003, nous avons demandé à nos juments de tondre mes 12 hectares de truffières à notre place. Elles tondaient très bien, malheureusement, 400 kg sur 4 sabots, ça tasse trop et la truffe n’aime pas être compressée.
Alors nous avons pensé aux moutons, seulement 20 kg sur 4 sabots, forcément ça tasse moins.
L’idée des agneaux n’a pas germé comme par enchantement. Non, nous nous sommes simplement rendu compte qu’au 19ème et début du 20ème siècle, les paysans quercynois n’avaient pas de tondeuse et faisaient pâturer les troupeaux de moutons dans les truffières.

Élever des moutons, c’est un autre métier, c’est compliqué.  Et, il aura fallu quand même près de 20 ans pour mettre en place le pastoralisme dans les truffières, mais depuis 2022, c’est fait.
Nous avons introduit un petit troupeau de 26 jeunes agneaux sous les chênes.

Nous avons mis un peu de temps, car nous voulions un agneau rustique adapté au pâturage des truffières, un agneau qui produise une chair tendre et juteuse.
Nous souhaitions une herbe fraîche et nouvelle chaque jour pour ces agneaux et évidemment aucun aliment industriel.
Bref le mouton à cinq pattes !

Après bien des options, nous avons opté pour un agneau Castillonnais, une race locale des Pyrénées ariégeoises, un agneau d’excellence, très rare, il y a seulement 1200 brebis et 40 béliers inscrits au registre généalogique.
Cette race rustique de montagne, marcheuse et résistante, est adaptée à la vie au grand air et aux pâturages de la flore particulière des truffières du domaine.

A travers les siècles, elle s’est adaptée à l’état sauvage en se nourrissant d’une alimentation naturelle, contrairement aux races « modernes » sélectionnées pour bien réagir aux aliments industriels surprotéinés.

Toute la famille s’est mobilisée pour ces agneaux de rêve.

Et nous avons utilisé un système de clôture innovant.

 Louis-Dominique  et Camille ont mis en place le système de « clôture active » avec piquets en fibre de verre ultra légers. C’est une technique importée de Nouvelle-Zélande qui permet de déplacer les clôtures très rapidement.
Chaque jour,  Camille fait de nouvelles clôtures et change les agneaux de parc pour qu’ils aient une herbe quotidiennement renouvelée : c’est ce que l’on appelle le Pâturage Tournant Dynamique (PTD).
Normalement, on prévoit 200 m² par mouton. Avec cette technique, nos agneaux ont plus de 10 hectares, soit plus de 3 000 m² chacun à pâturer !

Quand des animaux pâturent trop au même endroit, l’herbe a du mal à repousser et le sol se tasse (et inversement). 
Ce n’est pas très bien pour les agneaux et c’est très mauvais pour la truffe.
C’est pourquoi, chaque jour ou presque, Camille déplace les agneaux selon la technique de clôture du « fil avant – fil arrière ». Ainsi, les agneaux avancent naturellement vers la nouvelle prairie et ne peuvent pas revenir piétiner la pâture précédente. 
L’herbe est renouvelée quotidiennement et les agneaux ne mangent que le meilleur. Ils ne pâturent pas sur leurs excréments, car ils ne repasseront au même endroit que 3 semaines plus tard au minimum, le temps à l’herbe de repousser entièrement.

Cette technique de pâturage écologique rend les agneaux heureux
Ainsi, nos 26 agneaux pâturent nuit et jour sur 10 hectares, à manger les feuilles des chênes truffiers, les pampres de vigne (et du raisin aussi !), un peu de céréales bio du domaine, et à boire l’eau de la source aux Loups.
Pendant les trois mois d’été, nos animaux ne quittent pas les truffières (sauf quand ils se carapatent dans les bois !).
En plus des feuilles de chênes truffiers, ils se nourrissent des plantes typiques de nos causses calcaires du Quercy Blanc : thym sauvage, fétuque, ciste, lierre, … Sans dédaigner quelques glands en fin de saison.
Cette alimentation naturelle et diversifiée donne à la viande un goût et une jutosité incomparable.

Nous avons voulu respecter le bien-être de nos agneaux jusqu’aux derniers instants de leur vie. C’est pourquoi, nous tenons à les accompagner nous-mêmes à l’abattoir de Villeneuve-sur-Lot à 45 minutes de chez nous. C’est un petit abattoir, le dernier en Lot-et-Garonne, il est totalement transparent, de la bouverie aux derniers instants de l’animal, toute la procédure se déroule sous vidéo-surveillance.
Nous utilisons la procédure de « l’abattage familial », nos agneaux arrivent la veille et profitent d’un parc au calme qui leur est réservé pour leur dernière nuit.

Les poules

Nos poules de Caussade sont une vieille variété de poules noires du Quercy. Elles sont un élément indispensable à la culture de notre potager. En sillonnant quotidiennement le sol du potager-verger, l’aérant et l’enrichissant par des engrais totalement naturels, elles nous permettent d’éviter toute intervention intempestive de notre part. Certes, c’est un investissement et un engagement de tous les jours, nous demandant de déplacer le poulailler mobile et évidemment de le nettoyer parfaitement. Confort et qualité de vie de nos poules obligent !

Nous les bichonnons, également, pour la grande qualité de leurs œufs. Un blanc tendre et suave, un jaune intense et très goûteux. Une raison évidente, leur nourriture quotidienne d’herbes, de fleurs, de graines du potager et comme elles grattent le sol, elles trouvent des vers ou des larves d’insectes. Et en complément si nécessaire, des céréales de notre formidable blé truffier.
 
Nos poules travaillent en permanence dans notre potager-verger de fainéant, elles sont primordiales à sa réussite et en plus, elles sont essentielles à la réalisation d’un mets succulent, l’œuf au lard gascon.

Les chiens truffiers

Nous passons un temps important à mener de multiples essais sur nos truffières, nous expérimentons des associations avec d’autres cultures (lavande, vigne, blé…), nous réfléchissons depuis des années à la taille, à l’espacement des arbres, aux engrais verts (implantation de lotier, sainfoin, …). Nous étudions le travail du sol, le pâturage pour obtenir d’année en année, une qualité de truffes exceptionnelle. Notre truffière est unique en France, mais tous ces investissements, ces engagements, ce temps passé seraient vains si nous n’avions pas nos chiens pour trouver nos truffes, invisibles pour nous.

Ce sont des compagnons indispensables avec lesquels nous entretenons une relation fusionnelle. Pour obtenir ce rapport unique, le temps long est incontournable. À l’âge de deux, trois ans, nous commençons l’apprentissage de nos chiens. Il nous faut au minimum quatre ans de dressage pour leur apprendre à chercher (« caver ») la truffe. Ils doivent scruter le sol, le sentir, repérer la truffe, gratter pour la découvrir sans bien évidemment la manger. C’est un travail fastidieux qui nécessite temps, énergie et patience pour obtenir une telle osmose avec nos chiens.
 
Aujourd’hui, Paulsen, Persanne sa sœur et Marsanne, nos chiens truffiers sont nos compagnons de vie et de travail et nous procurent plaisir, reconnaissance et fortes émotions. Les chiens ont besoin d’avoir un maître de confiance, souvent unique, qui les accompagnent, les guident, les gratifient et les récompensent.
Pascale est leur partenaire privilégié, en charge de leur éducation et développe une relation étonnante et sensible avec ses chiens.
 
Camille, s’occupe quotidiennement des agneaux en pâturage dans les truffières et Nel, son Border Collie irlandais, chien de berger est devenu indispensable à la garde et à la conduite du troupeau.

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