«Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli
tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli»
Boileau
Cette règle des trois unités qui a façonné les chefs d’œuvre du théâtre classique pourrait s’appliquer à la cuisine.
Corneille et Racine l’ont exécutée avec rigueur dans des tragédies comme Horace ou Andromaque.
J’ai une tendresse et une admiration pour l’approche de Molière, qui tout en les respectant, a pris quelques libertés dans ses chefs d’œuvre de comédies que sont « Les femmes savantes », Tartuffe » ou « Le malade imaginaire ».
En tout cas, cette règle des trois unités m’a interpellé il y a plusieurs années dans mon approche de la cuisine.
Et je me suis demandé pourquoi les chefs d’œuvre du théâtre classique ont traversé les siècles ?
Pourquoi « Le malade imaginaire » ou « L’avare » n’ont pas pris une ride ?
Pourquoi sont-ils intemporels ?
Et j’ai une interprétation personnelle qui vaut explication.
La contrainte des 3 unités (et de l’écriture en alexandrins quasi obligatoire) force les auteurs à se creuser la tête, à aller chercher au fond d’eux-mêmes des forces et des idées insoupçonnées.
Parce que :
La créativité nait de la contrainte
Et c’est la même chose dans la cuisine. Si notre cuisine ne ressemble à aucune autre, ce n’est pas parce qu’elle est extravagante ou qu’elle utilise des procédés technologiques. C’est parce qu’elle naît de la contrainte des trois unités :
- de lieu : des produits locaux dont j’ai une connaissance profonde
- de temps : la saison, des fruits et légumes cueillis à juste maturité et préparés dans la journée
- d’action : tout est dans la précision de la cuisson, la justesse de l’assaisonnement et la complémentarité de chaque ingrédient précisément choisi ; pas de dispersion dans des artifices technologiques, visuels ou géographiques
C’est ce que nous vous proposons pour la soirée de la Saint Sylvestre ou au cours de nos « Séjours truffe » : le goût pur et certain de la vraie truffe pour marquer votre esprit pour 2025.
Et je pourrais paraphraser Boileau ainsi :
« Qu’en un repas, en un soir, une truffe noire
Sublime chaque instant et marque la mémoire. »
En cette veille de Noël qui marque le dernier jour de notre calendrier de l’Avent gourmand, je voudrais vous faire découvrir une exception du produit phare de la Maison Duler et vous offrir l’occasion de goûter un OVNI gustatif, un goût qui n’existe pas ailleurs qui est le fruit de notre passion, de notre engagement et de notre persévérance :
– notre jambon ultra confidentiel de 100 mois
Pour les commandes passées aujourd’hui et demain, vous recevrez en cadeau/découverte une plaquette de 100 g de jambon 100 mois tranché à la main par Louis-Dominique.
Toute la famille Duler vous souhaite un joyeux Noël avec vos proches.
Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous.
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
P.S. : Régulièrement, je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.
Rejoignez le cercle des lecteurs exigeants de ma Lettre au bon Goût d’un cuisinier-paysan en cliquant ici et ajoutez cette adresse patrick@saint-gery.com à vos contacts favoris.
0 commentaires