4 fois sur 5, si je fais goûter un de nos poulets vivant sur parcours agroforestier à un néophyte habitué au poulet élevé en cage, il va me dire qu’il trouve la viande « dure ».
Dure ?
Si un vieux paysan entendait ça, il nous dirait qu’un poulet “mou”, c’est un poulet tétraplégique. Heureusement que la viande a un peu de mordant ! Ça veut dire que le poulet a fait un minimum d’exercice dans sa vie.
Je trouve aberrant qu’on en soit arrivé à préférer du poulet rachitique, aseptisé, gorgé d’eau.
L’industrie agro-alimentaire est devenue une caverne de Platon des temps modernes.
A force de voir uniquement les ombres projetées sur les murs de la caverne, on ne voit plus la réalité en pleine lumière.
À force de manger n’importe quoi, on finit par s’habituer et on en vient à penser que c’est la norme.
On finit par normaliser le médiocre au détriment de l’exemplaire.
On en est au point où pour vraiment tirer plaisir d’un produit de qualité, il faudrait rééduquer son palais.
Que ce soit un bon vin, un fromage qui a du caractère, ou un saucisson affiné longuement sans nitrite, tous ces produits qui demandent du temps et du travail, qui ont une personnalité, sont devenus des saveurs “élitistes” qui se méritent.
La majorité des néophytes, coincée entre réalité et fausse réalité projetée, n’ont pas la grille de lecture pour faire la différence.
Et c’est pour cette raison que je m’évertue à dire que nos produits ne sont pas pour tout le monde.
C’est pourquoi vous ne retrouvez pas nos produits en barquette plastique au supermarché, mais se distillent sur la carte de chefs triplement étoilés comme Anne-Sophie Pic, Alain Ducasse, Michel Guérard, Arnaud Lallement, … ou de passionnés comme Christophe Philippe chez Amarante (Paris 12°) ou Philippe Le Lay chez Henry et Joseph aux halles de Lorient.
Si vous suivez mes lettres, vous êtes déjà avancé sur la question, vous n’êtes plus dans l’ombre de la caverne de Platon.
Alors, je suis sûr que vous saurez apprécier le poulet de Nicolas.
Nous-mêmes, nous étions tellement impatients, qu’on en a fait rôtir un à la broche le soir même.
Si vous voulez recevoir une de ces merveilles, nous vous livrons les poulets flambés, vidés, ficelés, prêts à mettre au four, avec toutes les indications de cuisson et de conservation dont vous avez besoin pour le cuisiner.
Pour commander c’est ici :
ATTENTION, pour que tous nos lecteurs exigeants puissent en profiter,
maximum 2 poulets par commande
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
P.S. :Régulièrement, je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.
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