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C’était pourtant un matin comme un autre…

Fin août dernier, un matin comme les autres. 

Je me suis levé aux aurores, quand tout est encore silencieux au domaine, avant de passer rapidement au bureau vérifier ma boîte mail. Puis j’ai filé dans les truffières pour commencer à tailler mes chênes  plantés en 1989. Je commence à tailler mes truffiers à la “vieille lune d’août” comme le préconisaient les anciens. 

Vers 10 heures, quand la chaleur estivale s’est fait sentir sur le plateau, je suis redescendu à la maison, et Pascale m’a annoncé avoir eu un appel de France 5 pour un reportage dans “Échappées Belles”.

Sur le moment,  je me suis demandé si ce n’était pas une erreur.

Si vous connaissez un peu l’émission, vous savez que leur équipe de production s’envole à travers le monde pour capturer des moments forts, où se mêlent nature sauvage, civilisation et histoire ancienne.

Alors, venir filmer la Nature du Quercy-Blanc, ça me semblait presque trop « tranquille » pour une émission de ce style.

Mais c’est notre philosophie familiale et ce qu’on faisait réellement sur le domaine qui les a conduits jusqu’ici.

C’est comme ça que fin septembre, nous avons accueilli Jean-Yves, Jérôme, Noémie, Sven et Julien, les cinq membres de l’équipe de tournage. 

Entre agneaux des truffières,  poulet agroforestier, jambon affiné 100 mois, truffe, foie gras, et légumes du potager, nos hôtes se sont bien imprégnés des incontournables de chez nous (que vous connaissez déjà si vous suivez nos lettres). 

En revanche, il y a un point que vous ne trouvez pas encore sur notre blog ou sur notre site et qui a titillé leur attention : 

Le vin. 

Et plus particulièrement notre façon de faire du vin au naturel :

– Tout d’abord en plantant les vignes en hautain au milieu des arbres et de la flore indigène, 

– Puis en faisant une vinification en demi-muids, grappe entière, sans éraflage avec un tri très minutieux du raisin.

Alors, je sais ce que vous allez me dire : le vin nature, on en entend parler à tous les coins de rue, depuis 10 ans, c’est le truc par excellence des bobos parisiens. 

Souvent, ce sont des vins jeunes avec assez peu de matière, puisque les tanins n’ont pas suffisamment le temps de se développer. 

Ça donne des vins légers, sans trop d’intérêt gustatif, surtout pour les rouges. Et très souvent déviants. 

Mais nous, nous voyons les choses différemment. Et Louis-Dominique a d’autres ambitions pour son vin et pour son terroir.

Lavande complantée au milieu des truffiers et de la vigne

Nous, ce qui nous intéresse, c’est de faire un vin au naturel, sans intrants, qui vieillit bien et développe des arômes complexes reflétant la richesse de notre terroir. 

Un grand vin de gastronomie, donc. 

Ce n’est pas le genre de vin nature qui sent le « cul de la vache ». 

Or, une fermentation sans intrants, c’est un buffet à volonté pour de nombreuses bactéries, si vous n’êtes pas extrêmement rigoureux et vigilant tout au long de la fermentation. 

Et on ne peut pas se reposer sur le soufre, ou sur les levures industrielles turbo chargées pour protéger nos précieux raisins.

Louis vous révèle sa stratégie et sa vision du vin au cours de l’émission, il vous montre notamment en direct comment il réalise un « pied de cuve » pour s’affranchir des levures exogènes.

Vous pourrez retrouver l’émission en décembre, je vous enverrai un petit billet dès que nous aurons plus d’informations. 

En attendant de nous retrouver à la télévision, vous pouvez venir nous voir au domaine. Profitez des séjours d’automne et des belles journées del’été indien . Venez passer un week-end au calme, profiter du jacuzzi à l’eau de source, du poulet rôti à la broche dans la cheminée, ou déguster les champignons que nous récoltons pour vous.

Découvrir les séjours d’Automne

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

PS : D’ailleurs, en parlant de poulet agroforestier rôti à la broche, j’ai une nouvelle alléchante pour vous. Nicolas, notre éleveur, nous a annoncé que ses rares et succulents Chapons Loupés feront leur arrivée cette semaine. Si vous venez d’arriver parmi nous, Nicolas nous régale de ses poulets agroforestiers d’exception seulement deux fois par an : en mai, puis en octobre/novembre. Je vous en reparle très bientôt.

P.S.2 : Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

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