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Le bon moment pour s’inquiéter d’Alzheimer

Fabienne Verdureau, responsable de l’association Mémoire et Santé a tapé sur les doigts des restaurateurs, la semaine dernière. 

« On ne pense pas assez aux malades d’Alzheimer au restaurant, ça manque d’inclusivité » expliquait-elle dans son interview sur la newsletter de Bouillantes. 

Mais à mon sens, c’est prendre le problème à l’envers. 

Ce n’est pas lorsque les malades ont Alzheimer qu’il faut penser à eux…
C’est avant, quand ils sont encore en bonne santé. Et ça vaut aussi pour le diabète, le cholestérol, la pression artérielle, le rhumatisme. 

En tant que cuisinier, on devrait toujours chercher à cuisiner pour satisfaire le palais de nos convives, mais aussi leur santé.

Jean-Pierre Coffe l’avait bien résumé dans son livre “Arrêtons de manger de la merde” quand il disait : on ne mange pas, on bouffe, on ingurgite. 

C’était il y a 10 ans, et c’est toujours d’actualité. 

D’après la fondation Alzheimer, on pourrait prévenir et retarder les maladies neuro-dégénératives avec une alimentation adaptée riche en Oméga 3 et en bonnes graisses. 

Et contrairement aux idées reçues, on ne retrouve pas seulement des Oméga 3 dans l’huile d’olive et le saumon, mais aussi dans la viande élevée dans de bonnes conditions. 

C’est d’ailleurs la démarche de Bleu, Blanc, Coeur qui cherche à inciter les éleveurs à remplacer le tourteau de soja industriel du Brésil par du fourrage naturellement riche en Oméga 3 (comme le lin, la féverole, l’herbe des praires naturelles, ect…)

Et c’est aussi la démarche que nous suivons. 

Nos agneaux des truffières sont élevés sur Pâturage Tournant Dynamique dans les prairies naturelles du Quercy et nourris aux feuilles de chêne truffier, à l’herbe des Causses, supplémentés avec de la féverole et du petit épeautre bio du domaine. 

80 agneaux sont arrivés au domaine début juillet et ont passé toute l’estive sur nos terres. Ils sont maintenant bien dodus et prêts à satisfaire les palais les plus avertis. 

Et ne pensez pas qu’ils sont enrobés de gras, le gras est à l’intérieur, entre les fibres de la viande. D’ailleurs, c’est ce que me disait Matthijs Bartman le chef de la Vieille Auberge à Casteljaloux qui sert nos agneaux depuis cette année : « Ils ne sont pas gras, la viande est tendre et elle sent vraiment très bon ». Et c’est aussi une des raisons pour lesquelles Hugo Souchet, chef du restaurant Les Prés d’Eugénie*** le sert à la carte cet automne encore.

N’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure qui chassent toutes les graisses sans discernement. Nos agneaux font du bien à votre palais et à votre corps. 

Vous pouvez en commander un. Nos agneaux sont prêts à être livrés chez vous d’ici quelques jours pour régaler votre famille et vos amis. 

Pour en savoir plus sur la façon dont nous élevons nos agneaux ou pour commander votre agneau cliquez ici :

 L’agneau des truffières

Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

P.S.: Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

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