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Comment reconnaitre une bonne tomate ?

Comment reconnaître une bonne tomate au milieu d’un océan de mauvaises

1. Evitez le supermarché.

2. Fréquentez les marchés locaux en privilégiant les marchés de producteurs.

3. Sur le marché, évitez le plus grand stand sur l’allée principale avec plusieurs vendeurs portant un béret ou tout autre attribut semblant faire penser que ce sont des paysans authentiques. En général leur légumes proviennent du même grossiste qui fournit le supermarché.

4. Recherchez les petits étals mal placés avec une ou deux personnes derrière, les bons producteurs sont rarement de bons vendeurs.

5. Ne soyez pas bornés, appliquez la règle avec discernement. Il y a aussi des exceptions, de vrais paysans avec un béret et un grand stand bien placé  et des petits qui font de la merde.

6. Achetez des tomates de variétés anciennes, les variétés modernes ne sont pas sélectionnées pour leur goût mais pour leur résistance au transport et leur capacité à rester brillantes  dans le rayon de supermarché.

7. N’achetez surtout pas les tomates grappes avec la rafle. Elles viennent de Hollande et sont cultivées sous serres chauffées. Elles ont une peau épaisse pour résister au transport, elles n’ont pas de goût et sont mauvaises pour la planète.

8. Le plus important : étalonnez régulièrement votre palais.

Tomates Cœur de bœuf, Green zébra, Rose de Berne …

Goûtez nos tomates de plein champ

C’est la saison des vrais bonnes tomates de plein air,  goûtez les directement dans notre potager en picorant librement sur l’un des 150 pieds de tomates.

Rien n’est meilleur pour étalonner son palais.

 

Venez passer un weekend au Domaine de Saint-Géry

Laissez-vous cocooner  et plongez dans le  jacuzzi d’eau de source chauffé à l’énergie solaire.

 

Profitez de l’été indien.

Nous vous attendons, avec gourmandise.

Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

P.S. : Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

Rejoignez le cercle des lecteurs exigeants de ma Lettre au bon Goût d’un cuisinier-paysan en cliquant ici et ajoutez cette adresse patrick@saint-gery.com à vos contacts favoris.

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