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3 critères pour la qualité d’un élevage

La salle historique

Comme vous le savez, tout ce que nous servons est fait par nos soins. Et ça commence au « Grand petit-déjeuner » avec notre yaourt qui est fait maison.

Encore faut-il un bon lait. 

Et comme nous n’avons pas encore pris de vache laitière sur le domaine (on a déjà 80 agneaux, une dizaine de poules, 5 chiens et 5 chevaux), nous faisons donc venir notre lait de l’extérieur. 

Néanmoins, même si c’est un ingrédient peu courant chez nous, nous avons quand même cherché le meilleur lait possible, un lait qui respecte les critères exigeants qu’on se fixe sur le domaine. Le premier d’entre eux étant le goût (quand vous cherchez le bon, le sain vient de surcroît).

Et ce n’est pas la taille de l’exploitation ni le label qui donnent le bon goût aux produits. C’est le soin qu’on porte aux animaux, et plus spécifiquement : 

1. A leur environnement :

Est-ce que la vache est élevée en plein air, sur quelle prairie ? Est-ce qu’il y a des rotations (ou pâturage tournant dynamique) régulières ? Ou est-ce que la vache est élevée dans des bâtiments en stabulation (comme c’est le cas dans les élevages industriels ?)

2. A leur alimentation :

Quelle est la base de leur alimentation ? Est-ce que ce sont des tourteaux de soja importés du Brésil, d’Argentine ou des céréales bio produites sur l’exploitation ? 

3. Et le plus important peut-être : au stress ressenti.

Est-ce que c’est l’éleveur qui s’adapte au cycle naturel de la vache ou bien est-ce que c’est la vache qui est « malmenée » pour s’adapter au cycle de la production ? 
 

C’est vrai pour le lait de la vache, mais c’est aussi vrai pour la plupart des élevages. Les oies et canards qui donnent un foie gras de meilleure qualité, répondent aux mêmes exigences.

Et c’est aussi vrai pour la qualité de la viande de nos agneaux. 

Vous trouvez qu’on vous parle beaucoup de nos agneaux en ce moment ? 

C’est normal, nous entrons dans la pleine saison. Ils commencent à être bien dodus. Ils sont dans les truffières depuis début juillet, où ils broutent chaque jour la délicieuse végétation environnante et gambadent à leur rythme dans les prairies (qui changent régulièrement puisqu’on pratique le Pâturage Tournant Dynamique).

C’est pour cette raison que tous ceux qui goûtent notre agneau n’en reviennent pas de ce goût unique, de cette texture avec de la mache et du fondant à la fois. 

C’est vrai qu’on fait tout pour respecter les 3 critères essentiels : environnement, alimentation, no stress.

Les premiers agneaux vont être prêts ce mois-ci.

Compte tenu des commandes déjà reçues, si vous commandez votre agneau aujourd’hui, nous pourrons vous le livrer début octobre. 

Pour en savoir plus sur les conditions d’élevages détaillées de nos agneaux ou commander le vôtre, cliquez ici : 

Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

P.S.: Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

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