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Publié le 23 Juil, 2024

Cela aurait pu être le titre d’une fable de Jean de La Fontaine !

Mais c’est tout simplement une anecdote qui nous est arrivée il y a quelques jours, lorsque nous étions en pleine préparation de nos fameuses rillettes. Vous savez celles qui sont savoureuses, dégraissées, faites avec un bon cochon et beaucoup d’amour ! Celles qui ont un goût de reviens-y.

Sur le rebord de la fenêtre, Mélano notre jeune chat (tout noir avec des reflets bruns comme la tuber melanosporum) d’un regard oblique, scrute nos moindres gestes.

Cela a duré un petit moment puisqu’il ne faut pas moins de 14 heures de cuisson pour que nos rillettes soient prêtes.

Donc, le chat, par l’odeur alléché, nous tint à peu près ce langage : « ça sent divinement bon ! A quelle heure le repas ? »

Oui, cela sent merveilleusement bon lorsque ces beaux morceaux de cochon cuisent tout doucement dans le chaudron, mouillés régulièrement avec un bon jus, et parfumés avec les oignons et aromates du jardin. 

A un certain stade de la cuisson, arrive ce que l’on appelle la réaction de Maillard, une caramélisation où les protéines se lient aux sucres, apportant une belle couleur dorée à la viande et un parfum à faire pâmer le chat !

J’avais commencé à vous écrire ce qui fait le secret de nos rillettes, et pourquoi elles ont ce si bon goût de ‘reviens-y’ et puis devant la longueur que commençait à prendre cette lettre, j’ai préféré couper et la scinder en plusieurs parties. 

Je vous retrouve donc demain où je vais commencer par reprendre ce qui fait le secret de bonnes rillettes : l’ingrédient principal, le cochon. 

En attendant, vous pouvez d’ores et déjà retrouver nos rillettes Millésime Juillet 2024, à l’unité ou en coffret de six.

Délicieuses à l’apéritif sur un pain toasté, en entrée avec une salade de tomate au basilic, et plus original, pour accompagner des huîtres ou des coquillages …

On en a préparé 500 bocaux. 

On pourrait croire que c’est beaucoup, mais la dernière fois qu’on a préparé ces mêmes rillettes, c’était en mars. Et après ma lettre sur  les rillettes brunes et blondes du 5 mars on a été dévalisé. En moins de 3 semaines on n’avait presque plus de coffrets de 6 rillettes.

Et on ne va pas en refaire avant l’automne.

C’est un des produits préférés de nos clients qui nous les commandent souvent par 6, et on les sert tous les matins lors du Grand petit-Déjeuner sur nos biscottes de pain au levain. 

Pour réserver vos rillettes tant qu’on les a en stock, cliquez-ici 

Je vous dis à demain. 

Patrick Duler. 

Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

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P.S.: Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

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