Le week-end dernier, on était à Narbonne pour les 35 ans des Froggies, l’équipe toulousaine de rugby à 7 créée par mon ami Jean-Jacques Rous et dont la Maison Duler est un tout petit sponsor.
Pour l’occasion, ils avaient installé des tables sur la plage privée de Gérard Bertrand, lui aussi sponsor des Froggies. On s’est attablé et le ballet des serveurs a commencé.
Des huîtres de l’étang de Thau et de délicieux couteaux en persillade ont ouvert le bal.
Suivi de près par une poitrine de pintade.
Le serveur qui venait de déposer les assiettes devant nous est revenu une minute plus tard, une bouteille à la main.
Il a débouché la bouteille dans un pop bruyant avant de nous annoncer “Voici le meilleur rosé du Monde”.
L’air un peu taquin, je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un regard à Pascale avant de lui répondre : “Je croyais que c’était Brad Pitt qui faisait le meilleur rosé du monde.”
Un brin décontenancé, il m’a quand même répondu que cette cuvée exceptionnelle du Clos du Temple avait de nouveau gagné pour la troisième fois le concours des meilleurs rosés mondiaux .
A 200€ la bouteille, c’était une belle attention de la part de Gérard Bertrand.
Ce rosé, très pâle, issu de cinq cépages, avec du gras comme on peut en retrouver dans des grands blancs se mariait très bien avec la volaille, un vrai rosé de gastronomie.
Néanmoins, pendant que j’étais concentré sur le rosé, il semblerait que les autres personnes présentes, elles, étaient concentrées sur autre chose.
Car tout au long de la journée, la même question revenait en boucle :
“Dis Patrick, j’ai vu qu’ils servaient aussi du jambon ibérique, tu l’as goûté ?”
Ils voulaient savoir ce que je pensais de ce jambon, et surtout si je le trouvais meilleur que celui de la Maison Duler.
Peut-être parce que le nôtre a été reconnu meilleur jambon du monde à Barcelone il y a quelques années.
À chaque fois, j’avais toujours la même réponse à leur donner : “Il est bon, mais vous devriez venir goûter le nôtre.”
On est dans un monde compétitif.
On le sait.
Il y a constamment des concours pour désigner le meilleur vin, le meilleur fromage, le meilleur jambon, le meilleur pot de cornichon, ou ce que vous voulez. Et on se prête de temps en temps au jeu avec plaisir.
On est en permanence à la recherche du Saint-Graal gustatif. La quintessence du goût.
On teste, améliore, affine, bonifie, enrichit et embellit dans la recherche DU goût parfait.
C’est une quête incessante, on cherche comment mieux faire, encore et encore.
C’est pour cette raison d’ailleurs qu’une grosse partie de nos ressources est allouée chaque année à la recherche et au développement sur le domaine.
On fait tout pour que nos produits soient exceptionnels.
Au plus proche de la Terre et de la nature.
Originels, purs, avec toutes leurs saveurs, leur bon goût et leurs nutriments.
Après, est-ce que ce sont les meilleurs ?
Nous, on pense que oui, mais on n’est pas la Gestapo, on ne peut pas vous dire comment penser, on préfère vous laisser en juger par vous-même.
Vous nous en direz des nouvelles…
Si vous n’êtes pas encore familier avec les produits de la Maison Duler, on vous recommande de commencer par un quart de notre jambon de Porc Gascon, affiné 30 mois.
C’est avec cet affinage qu’on est passé devant des jambons ibériques de 48 mois à Barcelone.
Le jambon affiné 30 mois
Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous.
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
P.S.: Régulièrement, je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.
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