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Le meilleur pour la fin (ma recette de biscotte au blé truffier)

Comme promis au début de ce dossier sur le levain, je vais vous partager la recette des biscottes façon Maison Duler.

On dit qu’on garde le meilleur pour la fin.

Pour les biscottes, c’est vrai dans tous les sens du terme.

Je fais trois fournées de pain au levain par semaine.

S’il m’en reste un peu, pas question de le jeter. C’est comme pour le cochon, tout est bon dans ce pain, jusqu’à la dernière miette.

Au début, je faisais des biscottes pour finir le pain,.

Maintenant c’est souvent l’inverse, il m’arrive de faire du pain pour faire les biscottes, tellement elles sont irrésistibles.

La recette est si simple, que vous pouvez même la réaliser en famille avec vos enfants, c’est ce que nous faisions quand les enfants étaient petits.

Commencez par emballer les restes de pain dans un film alimentaire et placez-les quelques jours au réfrigérateur, pour bien les faire rassir.

Ensuite, coupez le pain à la trancheuse en tranches fines d’environ 5 mm.

Si vous n’avez pas de trancheuse, vous pouvez le faire avec un bon couteau à pain, elles seront un peu plus épaisses et ce sera juste un peu plus long.

Disposez-les sur une plaque du four sans les faire se chevaucher et mettez une grille à l’envers par-dessus pour bien plaquer les tranches de pain afin qu’elles ne gondolent pas.

Faites cuire à four chaud 35 mn à 155 °. 

C’est prêt !

Elles se conservent ensuite très bien pendant plusieurs jours dans une boite hermétique.

Elles sont un peu moins croustillantes, elles ont un peu ramolli ? Pas de stress, remettez-les simplement au four à 155° pendant 15 mn !

En plus du petit-déjeuner, nous, on adore les manger avec nos rillettes au chaudron ou notre foie gras.

A vos biscottes !

Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

P.S.: Régulièrement,  je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.

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