Je suis un peu taquin, je sais.
Mais quand j’ai appris, il y a quelques semaines de ça, que Lidl, Auchan, Carrefour ont rappelé un lot entier de poulets Label Rouge parce qu’ils risquaient d’être contaminés par la Listeria monocytogenes.
La première chose qui m’est venue à l’idée : “Comment cela ne s’est pas produit plus tôt ?”
Car, si on creuse un peu, on se rend vite compte que les soi-disant conditions d’élevage améliorées des Labels Rouge, relèvent plus du marketing qu’autre chose.
Ces poulets sont pour la plupart élevés pendant 81 jours, dans des fermes industrielles spécialisées, où se côtoient des milliers de volailles en promiscuité, nourries d’aliments industriels préfabriqués.
C’est certes un peu mieux que les poulets industriels qui sont élevés 40 jours en box et ne voient pas la lumière du jour. Mais on est loin des conditions d’élevage idéales.
Où est passé le bon poulet rôti des dimanches de mon enfance ?
Je m’en rappelle encore plus de 50 ans après. Les poules vivaient dehors dans le jardin, glanaient les graines et les miettes, couraient après leur progéniture bruyante. Bref, elles mangeaient bien, faisaient de l’exercice, sans stress… Un esprit sain dans un corps sain, même pour les volailles c’est important.
Et ça se ressentait au goût et à la texture !
Puis est venue la révolution culturelle, enfin la révolution industrielle. Et là ce n’était plus la même chose. Même si la plupart des gens ne font pas la différence, pour moi, il était impossible d’acheter des volailles du commerce, et encore moins de les servir dans mon restaurant.
Jusqu’à ce qu’on fasse la connaissance de Nicolas…
Avec Nicolas, c’est une autre histoire.
Il faut 100 jours pour qu’un poulet fermier arrive à maturité. Pour nous, il a prolongé la durée d’élevage jusqu’à 150 jours.
Ce qui explique qu’il ne nous fournit en poulets que deux fois par an.
Quand les poulets arrivent, ils font 3 kilos. Leur chair est dodue, tendre et savoureuse.
On en commanderait 50 si on pouvait, mais on en reçoit qu’une trentaine.
J’en garde toujours une bonne dizaine pour le restaurant et je réserve les autres pour vous.
Elles sont livrées vidées, flambées, ficelées et sous vide, prêtes à mettre au four.
Elles ont d’ailleurs une telle cote auprès de nos clients qu’on a été obligé de limiter les commandes à 2 volailles maximum par famille.
La prochaine livraison est prévue pour le 5 juin.
Je vous tiendrai au courant dès qu’on les reçoit et qu’elles sont prêtes. Il y aura aussi des pintades, tout aussi délicieuses !
Vous êtes plus de 43 000 personnes à suivre cette lettre de diffusion. Comme les lots précédents, ils risquent de partir vite.
En attendant la livraison, vous pouvez déjà retrouver toutes les infos nécessaires et passer commande dès aujourd’hui sur les liens ci-dessous :
Je vous souhaite une très belle journée, à bientôt.
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La pintade de NicolasÀ partir de : 53,00€ le kg
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Le poulet de NicolasÀ partir de : 41,00€ le kg
Merci d’avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous.
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
P.S. : Régulièrement, je vous livre un regard original sur les dérives industrielles de l’agriculture et de toute la filière agroalimentaire. Je mets en lumière cet égarement qui débute dans les coopératives agricoles pour atteindre même les restaurants étoilés et les guides gastronomiques.
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