« – Eh bien ! Lui cria aigrement madame Vauquer d’une voix qui domina le bruit des cuillers, des assiettes et des voix, est-ce que vous ne trouvez pas le pain bon ?
– Au contraire, madame, répondit-il, il est fait avec de la farine d’Étampes, première qualité.
– A quoi voyez-vous cela ? lui dit Eugène.
– A la blancheur, au goût.
– Au goût du nez, puisque vous le sentez, dit madame Vauquer. Vous devenez si économe que vous finirez par trouver le moyen de vous nourrir en humant l’air de la cuisine. »
Dans la Comédie Humaine de Balzac, le bon Père Goriot est vermicellier. C’est un fabricant de vermicelles et autres pâtes alimentaires.
A ce titre, c’est un fin connaisseur des farines qu’il reconnait et juge à l’odeur.
Dans cette pension de famille vétuste où les repas se prennent en commun, à chaque repas, il hume le pain. Et d’après l’odeur qui s’en dégage, il est capable de définir la qualité de la farine et sa provenance.
Balzac prend plusieurs pages pour décrire l’horrible pension de madame Vauquer, petit extrait.
« Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné ; elle pue le service, l’office, l’hospice. Peut-être pourrait-elle se décrire si l’on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu’y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis Eh bien ! Malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l’être un boudoir. »
Et si Balzac devait décrire l’atmosphère et les odeurs des villes modernes, quelle description en ferait-il ?
Peut-être ainsi :
« Dans ce paysage urbain, les volutes de pollution des véhicules motorisés s’élèvent comme des exhalaisons d’un monstre industriel insatiable, obscurcissant le ciel autrefois azur.
Les égouts, veines cachées de la cité, gémissent sous le poids des eaux usées, charriant avec elles les relents d’une civilisation qui a perdu le sens de la mesure. Lorsque la pluie daigne laver les pavés, elle soulève de ces entrailles urbaines une vapeur fétide, mélange nauséabond de produits chimiques et de déchets organiques, qui s’élève en un brouillard malsain.
Les ordures, entassées dans les ruelles et les coins oubliés, fermentent sous l’effet de la chaleur, générant des bouffées d’air irrespirable qui agressent les narines des passants.
Les quelques arbres qui résistent, étouffés par le béton et les gaz d’échappement, portent les stigmates de cette lutte inégale, leurs feuilles noircies et leurs branches dépérissantes témoignant de leur combat pour la survie.
Au détour d’un boulevard, les restaurants et les échoppes de rue ajoutent à cette cacophonie olfactive. Les graisses usées, brûlées au fond de friteuses surmenées, s’évaporent en une fumée dense et huileuse, tandis que les restes de nourriture, jetés sans ménagement, se mêlent à l’odeur âcre de l’alcool renversé sur les trottoirs souillés.
Dans cet univers où le zénith de la technologie côtoie l’abîme de la dégradation, les parcs et jardins, oasis de verdure, luttent pour préserver leur sanctuaire. Mais là encore, l’odeur du diesel s’infiltre, ternissant la fraîcheur des pelouses et des massifs fleuris, rappelant que nulle part la nature ne saurait échapper à l’empreinte corrosive de la modernité.
Ainsi, la ville moderne, dans sa quête effrénée de progrès, semble avoir oublié les mélodies simples et pures de la nature, préférant le vacarme assourdissant des machines et les parfums synthétiques à la douce symphonie des saisons. Et dans ce tumulte, l’homme, acteur et victime de cette transformation, cherche en vain un souffle d’air pur, un havre de paix où l’esprit pourrait s’élever. »
Et comment pourrait-il décrire l’atmosphère et les odeurs du Domaine de Saint-Géry ?
Peut-être ainsi :
« Au cœur d’un printemps éclatant, où la nature revêt ses plus beaux atours, se dresse fièrement la Maison Duler, véritable écrin de gourmandise et de raffinement.
Dès les premiers pas dans ce domaine, l’air est empreint d’une fraîcheur vivifiante, mêlée aux effluves délicates des fleurs printanières. Les jardins, soigneusement entretenus, offrent une palette de couleurs et de senteurs qui éveillent les sens et se mêlent harmonieusement aux arômes plus subtils des herbes fraîches du jardin.
Cette symphonie olfactive guide le pas jusqu’à l’entrée, promesse d’un univers où les sens seront comblés.
Ici, chaque détail semble raconter une histoire. Les murs, témoins silencieux des festins passés, sont imprégnés des senteurs de pain chaud, de viandes rôties et de pâtisseries délicatement épicées. L’air y est un tissu d’arômes, tissé avec une précision d’orfèvre, où chaque effluve a sa place, contribuant à l’atmosphère chaleureuse et accueillante de la maison.
Le foie gras à la truffe est une œuvre d’art culinaire, où la richesse de la truffe se marie à la perfection avec la douceur et la finesse du foie gras. Ce mets, d’une élégance rare, est une invitation à un voyage gustatif sans pareil, où chaque bouchée est une découverte, une émotion.
Le jambon de porc gascon, affiné en cave, est une autre merveille qui a su conquérir le palais des connaisseurs les plus exigeants. Il témoigne de l’engagement de la Maison Duler envers l’excellence et la préservation des traditions gastronomiques.
La farine de blé truffier, est un exemple supplémentaire de l’innovation et de la créativité qui animent la Maison Duler. Ce produit, alliant la rusticité du blé à la noblesse de la truffe, est le symbole d’une quête perpétuelle de perfection, où le respect des produits et des techniques ancestrales ouvre la voie à de nouvelles expressions culinaires.
La table, dressée avec une élégance discrète, est un véritable tableau vivant. Les mets, préparés avec une attention méticuleuse, sont un hommage à la richesse du terroir et au savoir-faire culinaire. Le jambon, aux odeurs capiteuses, dialogue avec les vins sélectionnés avec soin, créant une harmonie gustative qui ravit les palais les plus fins. Les fruits, gorgés de soleil, apportent une touche de fraîcheur et de légèreté, complétant ce festin où chaque bouchée est une célébration de la vie.
Les rires, les conversations animées, les verres qui s’entrechoquent en un joyeux tintement, tout concourt à faire de la Maison Duler un lieu où le temps semble suspendu, où chaque instant est une invitation à savourer la beauté et la générosité de l’existence.
Ainsi, la Maison Duler, est le théâtre d’une ode à la joie de vivre, où les odeurs et la gastronomie sont les véritables héroïnes, célébrées dans un écrin de verdure et de lumière, symbole d’un printemps éternel.
Dans le sillage de cette célébration des sens, le Domaine de Saint-Géry se révèle dans toute sa splendeur printanière, un tableau vivant où chaque élément joue sa partition dans une harmonie parfaite. Le potager, en particulier, devient une source d’inspiration inépuisable, un microcosme où la nature déploie ses trésors.
Au petit matin, lorsque les premiers rayons du soleil viennent caresser la terre encore humide de la rosée nocturne, les odeurs de la campagne quercynoise s’éveillent doucement. L’air frais porte en lui les senteurs délicates des jeunes pousses, mélange subtil de terre, de sève et de promesses de récoltes futures.
Le potager, ce jardin d’Éden où la main de l’homme et la nature collaborent, est un festival de parfums. Les rangées de légumes fraîchement plantés exhalent des odeurs de verdure et de fraîcheur, tandis que les herbes aromatiques, telles que le basilic, le thym et la menthe, libèrent leurs arômes piquants au moindre effleurement. Ces senteurs, à la fois robustes et délicates, sont le prélude à des plats qui raviront les convives de la Maison Duler.
Les odeurs plus sauvages qui bordent le potager, là où les fleurs des champs et les haies d’églantiers s’entremêlent. Le parfum enivrant des roses sauvages, mêlé à celui, plus discret, des violettes cachées dans l’herbe, compose une fragrance complexe, symbole de cette campagne à la fois domestiquée et libre.
Quand il pleut, l’odeur de la pluie sur la terre chaude, ce parfum unique qui évoque le renouveau et la fertilité, essentiel à la vie du potager. Cette odeur, appelée « petrichor », est comme une mélodie qui accompagne les travaux des champs et les soins apportés à la terre, rappelant l’interdépendance entre l’homme et la nature.
A l’heure dorée du crépuscule, lorsque le soleil décline et que les ombres s’allongent sur le potager, c’est un moment de grâce, où les odeurs se fondent en une douce mélodie olfactive, annonçant la fin d’une journée riche en promesses et le début d’une soirée où les fruits de cette terre seront célébrés autour de la table de la Maison Duler. »*
Venez vous nourrir de l’odeur envoûtante de l’air de Saint-Géry, réservez ici.
Séjourner au Domaine de Saint-Géry
A partir de 327 € la nuit
*Je remercie Chat GPT de m’avoir aidé à mettre les mots de Balzac sur notre univers, bien mieux que je ne saurai jamais le faire.
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