Peut-être vous êtes-vous déjà retrouvé au restaurant, devant un plat inutilement complexe, à vous dire : « Qu’est ce que je fais là ? »
Devant ce patchwork de légumes insignifiants :
- 3 pétales insipides de Calendula
- 2 feuilles d’épinards moroses
- 1 fine brunoise de carottes surgelées
- 1 tige de ciboulette fadasse
- 1 virgule de purée colorée
Un mode de culture déconnecté
- Le Calendula pousse artificiellement en hydroponie à 1000 km, en Hollande.
- Les épinards en aquaponie n’ont jamais vu la terre.
- La brunoise de carottes s’achète en sachets surgelés
- La ciboulette pousse sous serre
On est bien loin des légumes gorgés de soleil,
nourris par une terre vivante et arrosés par les pluies du Bon Dieu.
Dans cette assiette, il n’y a pas de nourriture.
Au mieux, c’est un tableau, une nature morte relookée par Intelligence Artificielle.
Avec, pour couronner le tout,
un parallélépipède de 70 g de viande, cuit rosé sous vide, un trait de jus brun réduit, fortifié par Nestlé et aussi appétissant que le « renflement brun » de Bruno Lemaire.
Quand vous vous trouvez dans cette situation, vous vous rattrapez sur le pain blanc et le beurre Lactalis. Deux heures après, vous avez mal au ventre. Vous accusez le gluten.
Vous pensez que j’y vais un peu fort ?
Que c’est caricatural ?
Vous me trouvez trop radical ? Peut-être.
Mais c’est quand même une tendance qui se renforce dans les restaurants étoilés.
Une tendance à la dispersion.
Et ce qui me gêne par-dessus tout, c’est que cette cuisine alambiquée camoufle la qualité nutritive et organoleptique dégradée de la plupart des produits.
Si vous n’avez pas encore pris conscience du piège, il est grand temps de vous y intéresser. Parce que la cuisine nourrit le corps et l’esprit.
Et votre alimentation, c’est aussi votre santé.
Chez nous ça se passe autrement
À la dispersion, je préfère la concentration, la profondeur.
Ici, nous connaissons l’histoire de chaque ingrédient et nous y prêtons une attention particulière.
Si nous utilisons parfois le Calendula Officinalis,
c’est celui qui pousse tranquillement dans notre potager
comme l’indique son nom courant, Soucis des Jardins.
Car c’est la plante compagne de beaucoup de légumes,
elle chasse notamment plusieurs mouches parasites et les pucerons.
Et cultivée naturellement, ses pétales ont une douce saveur légèrement amère et poivrée.
Les tiges de ciboulette, je les goûte entières
dans le potager, quand je les cueille au milieu des asperges.
Dans l’assiette, je préfère la ciboulette ciselée minute
pour la fraîcheur alliacée qu’elle amène.
Aux feuilles d’épinard, je préfère les feuilles de blette.
Elles ont ce goût d’épinard et en même temps une pointe de la saveur terreuse de la betterave.
Et puis le pied repousse plusieurs années dans le potager.
Ici, les volailles sont rôties à la cheminée
Le Porc Gascon grillé au feu de bois
Dans une quête renouvelée de la juste cuisson.
Notre cuisine est gourmande.
Elle prend soin de chaque détail et refuse les artifices futiles.
Elle respecte le goût de chaque ingrédient.
Elle est simple mais pas simpliste.
Découvrez cette cuisine avec notre « Coffret Nature ».
Visitez nos caves d’affinage des jambons.
Découvrez notre potager en permaculture,
la vigne qui monte dans les arbres
et le blé truffier qui les accompagne.
Pour la Fête des Mères, si vous réservez votre séjour « Coffret Nature » avant ce dimanche 4 juin à minuit, nous avons un cadeau pour vous.
Demain, c’est la Fête des Mères.
Réservez votre séjour Coffret nature avant demain dimanche 4 juin à minuit.
Et quelle que soit sa date, vous repartirez avec en cadeau, un bocal de notre Piperade au vieux jambon de porc gascon à déguster à la maison dans une recette simple et savoureuse.
Dans les restaurants aussi :
Cherchez le bon, le sain viendra de surcroît.