En 1990, une maquettiste de Gault&Millau en vacances dans le Quercy découvrait par hasard notre petit restaurant installé dans une vieille ruine du Quercy-Blanc. Conquise par la cuisine et le charme du lieu, elle retourne à Paris, et en discute avec son rédacteur en chef, Patrice de Nussac. Celui-ci en parle dans son édito du magazine suivant et nous référence dans le guide.
À l’époque servir les légumes du potager dans un menu unique pour tous les convives, sur des tables en bois était complètement suranné. Depuis, c’est devenu monnaie courante.
Et je n’ose même pas parler du concept « locavore » si prisé de nos jours. En 1990 déjà, nous étions locavore avant l’heure, nous servions du porc gascon (inconnu à l’époque), des purées de T. (pour ne pas dire Topinambour mal aimé), …
En 1999, Patrice de Nussac nous met encore en avant dans son livre publié chez Actes Sud « Jardins de cuisiniers » (entre Michel Bras et Michel Guérard, s’il vous plait ! ) .
Le Gault&Millau nous a toujours suivi depuis 28 ans.
Domaine de Saint-Géry 14.5/20
Bienvenue dans le domaine d’un artisan qui a compris qu’il pouvait encore mieux vendre ses talents. Non content de produire -par la force du labeur, du talent et du savoir- parmi les meilleurs produits de France (jambons de quarante mois, truffes, foie gras, pain etc.), Patrick Duler fait maintenant la proposition en compagnie de son épouse Pascale d’une expérience d’hôte au cœur de son royaume. Si les places sont limitées, et les prix un peu moins, le plaisir légitime largement la réservation. Au menu de ce voyage hors du temps et de l’espace, une redécouverte du goût loin de la civilisation, mais plus près de la nature et des autres, avec l’humble satisfaction terminale de connaître un privilège rare. On n’oublie pas de goûter les sélections en cave de Pascale.
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