Evidemment, il y a plusieurs façons d’interpréter cette exclamation. Commençons par la version la plus désobligeante, car le sens « péjoratif » du mot est en fait un très beau résumé de l’histoire de la truffe. En France, on lui a collé cette étiquette à la fin du XIXème siècle. C’est-à-dire lorsque la production était à son apogée et dépassait 1 000 tonnes par an. Pourquoi ? Justement parce qu’on en trouvait à foison, ce qui tendait à la dévaloriser. Puisqu’il y en avait beaucoup, on finissait par la considérer comme un aliment des périodes de disette, voire comme une nourriture pour cochons. C’est injuste, mais cette mésaventure n’est pas éloignée de celle du mot « patate », censé lui aussi désigner une personne un peu niaise.
Aujourd’hui, la production française n’est plus que d’une trentaine de tonnes et la truffe n’usurpe pas l’appellation de « diamant noir ». Pourtant, le mot conserve encore pour certains sa connotation péjorative.
Pour ma part, j’ai réuni ces deux héros du sous-sol dans un plat que j’appelle « pommes de terre demi deuil». Cela devrait finir de vous convaincre que « truffe » n’est pas une insulte…
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